La sauvegarde de données est un élément stratégique pour une entreprise quel que soit sa taille. Pour se prémunir des accidents majeurs comme un cambriolage ou une inondation pile le serveur, ou simplement contre la chute destructrice d’un portable ou sa disparition, il existe aujourd’hui des sauvegardes en ligne fiables et peu coûteuses.
Nous allons passer en revue les typologies de données sensibles de l’entreprise, parcourir les risques encourus par ces données, et tenter de décrypter quels sont aujourd’hui les moyens les plus efficaces pour les protéger, avec le cas particulier de la sauvegarde externalisée.
Des données précieuses
Les données de l’entreprise sont précieuses. Mais toutes les données de l’entreprise possèdent-elles le même potentiel, le même degré de criticité ?
A première vue, non, puisqu’il est évident que les données concernant les applications métier, les données comptables, ou encore, les données de reporting méritent une attention toute particulière et se doivent d’être préservées sur le plus long terme.
Mais c’est faire abstraction d’autres données importantes, comme celles des ressources humaines, qui participent au bon fonctionnement de l’entreprise au quotidien.
Plus encore, c’est faire abstraction de données plus fragmentées, mais tout aussi importantes, que représentent les emails. Chaque jour, l’entreprise échange par email sur des points vitaux de son fonctionnement, ses achats, ses ventes, ses partenariats. De plus, en cas de litige, les emails peuvent être désormais utilisés comme preuves juridiques.
Cela nous montre ainsi que la majeure partie des informations collectées et échangées par l’entreprise sont vitales et doivent à ce titre bénéficier de mesure de protection, de sauvegardes et de restauration importantes, et ce, jusque dans la messagerie web.
Les risques encourus
Quels sont donc les risques encourus par les entreprises, et en particulier par les PME, vis à vis de l’intégrité de ces informations ? Faut-il réellement s’alarmer ?
On pourrait penser que pour une PME le risque de perte de données est relatif, et pourtant, en 2010, une étude mondiale sur la protection des données dans les PME réalisée dans 28 pays, dont la France, affirmait que 33% des entreprises avaient déjà connues une perte de données. Les sources de perte de données informatiques dans l’entreprise sont imputables à des défaillances matérielles dans 44 % des cas et à des erreurs humaines dans 32 % des cas, les autres causes de perte de données étant les virus, les vols, les incendies, les inondations… Le recours à un dispositif de sauvegarde est donc essentiel, d’autant plus lorsqu’on sait que 80% des entreprises ayant connu une perte importante de leurs données disparaît dans les deux ans qui suivent (Source SNIA France)
Enfin, dernière évolution dans les comportements des cybercriminels, les attaques sont de plus en plus ciblées. Il s’agit alors de récupérer certaines informations, qui seront par exemples utiles pour des piratages plus importants ou tout simplement pour leur valeur, auprès de la concurrence par exemple.
Comment mettre ses données à l’abri ?
- La sauvegarde sur support physique
La première méthode couramment utilisée par les entreprises est la sauvegarde sur support physique. Le problème est que ces sauvegardes sont tout sauf adaptées aux usages des PME. En effet, elles sont généralement effectuées par des personnes dont ce n’est pas le métier, et rares sont les entreprises à mettre en place des procédures pour la poursuite des sauvegardes lors des absences ou des congés.
Le support de sauvegarde lui, doit être stocké en dehors de l’entreprise (ce qui est rarement le cas), afin de prévenir d’éventuels sinistres pouvant survenir dans les locaux.
De plus, ces sauvegardes nécessitent des manipulations fréquentes et chronophages, et par là même, elles sont souvent génératrices d’erreurs ou d’oublis. Enfin, un élément rarement pris en compte par les entreprises, les supports physiques, CD, clés USB et disques dur, sont soumis aux aléas du temps, des manipulations et connaissent des durées de vie limitées.
- La sauvegarde externalisée
L’autre solution, de plus en plus en vogue, c’est la sauvegarde externalisée. Comme son nom l’indique, elle est effectuée en dehors de l’entreprise, par un prestataire externe. Et les avantages sont nombreux :
- l’entreprise cliente ne s’occupe de rien, elle confie la sauvegarde de ses données à une équipe spécialisée et experte dans ce domaine
- la synchronisation des sauvegardes peut être réglée de façon très fine, ce qui signifie qu’en cas d’incident, très peu de données, voir aucune, ne seront perdues.
- Les capacités de stockages sont importantes, sans avoir pour cela à réaliser investissement en matériel ou en maintenance
- Des précautions supplémentaires de sécurité sont possibles, avec le stockage des données en continue sur plusieurs datacenter différents, en des lieux physiques différents.
- Les données sont stockées dans des conditions optimales, à l’abri de tout problème de sécurité, vol, incendie ou dégradation.
Peu coûteuse et fiable, cette dernière solution est de plus en plus plébiscitée par les professionnels.
Le principe de la sauvegarde externalisée
Les données importantes sont sauvegardées via https sur des serveurs distants entièrement sécurisés.
Un logiciel est installé sur chaque ordinateur, et il suffit de sélectionner les répertoires à protéger. Une première sauvegarde complète est alors réalisée, sauvegardant en ligne, sur des serveurs sécurisés, toutes les données.
Passée cette première synchronisation, seuls les fichiers modifiés sont envoyés en ligne, dès que la connexion internet est disponible.
La sauvegarde externalisée de données informatique est simple d’utilisation, entièrement automatisée (elle ne nécessite aucune intervention manuelle) et d’une grande fiabilité. Autant de raisons qui font que aujourd’hui les PME adoptent de plus en plus ces solutions.
Face à la traditionnelle sauvegarde sur support physique, la sauvegarde externalisée représente une alternative fiable, pratique et efficace, permettant aux entreprises de diminuer les risques liés à la perte d’information.